Tout ce qu’il faut savoir sur le cannabis à autofloraison

Pour cultiver du cannabis, vous avez l’embarras de choix. À part les graines régulières et féminisées, vous pouvez planter des graines autoflorissantes. Ces dernières ont tout pour plaire. Déjà, elles contiennent une bonne quantité de THC, mais aussi elles possèdent d’autres composés chimiques intéressants. Leur principal avantage réside dans leur culture. Voyons cela ensemble.
Qu’est-ce que la graine à autofloraison ?
À la différence des autres variétés, la graine autofloraison fleurit automatiquement, sans que l’on soit obligé d’intervenir. Inutile dans ce cas de changer le cycle lumineux afin de provoquer la floraison. La graine de cannabis s’adapte à toutes les conditions climatiques. Sa culture reste la plus facile à adopter, d’où sa présence en Russie, en Europe de l’Est et en Asie centrale.
Sur le plan botanique, la graine autofloraison produite du cannabis dénommé « cannabis à autofloraison » qui appartient à la famille du cannabis ruderalis. Cette plante se caractérise par sa petite stature dépassant à peine 1 mètre de hauteur. Sa teneur en THC reste inférieure à 0,5 %. Elle produit moins d’effets psychotropes, ce qui est moins puissant.
La variété hybride ou souche à autofloraison est une plante à floraison rapide. Ses bourgeons apparaissent après quelques mois de culture du cannabis.
Ou peut-on cultiver la variété à autofloraison ?
Comme le cannabis à autofloraison est très courte, il se cultive très bien à l’intérieur. Son allure discrète est compatible avec une culture en ville où l’on a besoin de cacher autant que possible ses plantes.
Cette variété rustique et résistante fleurit automatiquement et à taille moyenne même si elle s’expose à la lumière des lampadaires. Elle nécessite néanmoins 12 h d’obscurité afin de s’épanouir correctement.
La variété requiert-elle des nutriments pour se développer ?
Effectivement, le cannabis à autofloraison nécessite des nutriments pour s’épanouir. Ses besoins demeurent faibles par rapport aux variétés photopériodiques. Sa petite stature et sa robustesse lui permettent de se développer sans solliciter trop de nutriments. Il ne requière pas non plus d’insecticide, d’engrais de croissance, ou d’une exposition en plein air.
Néanmoins, évitez d’oublier les nutriments si vous souhaitez obtenir de bon rendement. La plante nécessite un apport faible en azote, en phosphore et en potassium. Elle s’épanouit aussi grâce aux micronutriments, comme le fer, le zinc, le cuivre, etc. Vous trouverez tous ces éléments dans les engrais bio destinés à la culture du chanvre ou du cannabis.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la plante à autofloraison ?
Le cannabis à autofloraison fait partie des plantes à croissance rapide. Sa récolte s’effectue donc en 7 à 10 semaines, sans que vous soyez obligé de l’exposer à des heures de lumière. Il possède aussi d’autres avantages :
• Possibilité de culture à maturité toute l’année ;
• Résistance aux conditions difficiles ;
• Petite taille pouvant se planter très bien en pot ou au jardin ;
• Existence de certaines variétés disposant un haut rendement, sans besoin trop d’éléments nutritifs.
Malgré ses atouts, le cannabis à autofloraison ne fait pas l’unanimité chez les cultivateurs. Certains le déplorent à cause de sa taille compacte. À la différence des variétés photopériodiques, il produit peu de rendement.
D’autres restent sceptiques en raison de sa faible teneur en THC. Il contient peu de substances psychoactives que les autres plantes similaires.
Dans tous le cas, les recherches se poursuivent actuellement. D’ici quelques années, des variétés à autofloraison à forte teneur de THC peuvent se développer, à un tel point qu’elles risquent de concurrencer leurs cousines.